_
Lorsque le Président de la République Nicolas Sarkozy visite une ferme dans un village de 1600 habitants, au Nord d'Angers, où aucun rassemblement hostile n'est annoncé, il s'entoure de 700 gendarmes et policiers.
L'article du Nouvel Observateur.
En première ligne, le groupement départemental de gendarmerie chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au village et à l'exploitation agricole visitée par le président, a réuni tous ses effectifs disponibles, soit 230 hommes dont plusieurs réservistes. Il a été appuyé par quatre escadrons de gendarmes mobiles (venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes), et par un escadron de CRS qui a été affecté à la surveillance de l'aérodrome d'Angers-Marcé où a atterri et décollé Nicolas Sarkozy, soit au total près de 400 personnes. [...]
Des hommes du Raid (Unité d'élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale), une quinzaine de fonctionnaires de police en civil et un hélicoptère de surveillance ont aussi participé aux opérations, sans compter le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République), selon les mêmes sources.
On est soulagé d'apprendre qu'il n'y a eu aucun incident, que le Président est sain et sauf et que le Préfet du Maine-et-Loire garde son poste. Ouf. Soyons, même en période de vaches maigres, même lorsque qu'aucun risque n'est pressenti, fiers de mettre autant de moyens à disposition d'un seul homme.
Nous y sommes.
De quoi a-t-il peur? De quel danger pense-t-il se protéger? Sent-il un réel vent de défiance, sinon de révolte, se lever jusque dans nos campagnes ou est-ce simplement de la frime, du bling bling sécuritaire?
Aurélien
L'article du Nouvel Observateur.
En première ligne, le groupement départemental de gendarmerie chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au village et à l'exploitation agricole visitée par le président, a réuni tous ses effectifs disponibles, soit 230 hommes dont plusieurs réservistes. Il a été appuyé par quatre escadrons de gendarmes mobiles (venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes), et par un escadron de CRS qui a été affecté à la surveillance de l'aérodrome d'Angers-Marcé où a atterri et décollé Nicolas Sarkozy, soit au total près de 400 personnes. [...]
Des hommes du Raid (Unité d'élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale), une quinzaine de fonctionnaires de police en civil et un hélicoptère de surveillance ont aussi participé aux opérations, sans compter le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République), selon les mêmes sources.
On est soulagé d'apprendre qu'il n'y a eu aucun incident, que le Président est sain et sauf et que le Préfet du Maine-et-Loire garde son poste. Ouf. Soyons, même en période de vaches maigres, même lorsque qu'aucun risque n'est pressenti, fiers de mettre autant de moyens à disposition d'un seul homme.
Nous y sommes.
De quoi a-t-il peur? De quel danger pense-t-il se protéger? Sent-il un réel vent de défiance, sinon de révolte, se lever jusque dans nos campagnes ou est-ce simplement de la frime, du bling bling sécuritaire?
La vraie peur, c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois.
[Guy de Maupassant]
[Guy de Maupassant]
Aurélien
3 commentaires:
oui, je me le demande : de quoi a t-il peur ce "petit" homme ? La France d'après, nous y sommes déjà. A voir ici:
http://orangesanguine.over-blog.com/article-28155034.html
Comment ça "un seul homme" ! Je ne suis pas un homme comme les autres, je suis un homme super important puisque j'ai une escorte comme celle-là ...
Merci pour cet article très complet encore une fois.
Enregistrer un commentaire