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Que ferais-je si j'avais, me sachant à 500 secondes d'une mort certaine, 500 euros à dépenser?
C'est la question de la chaîne sur laquelle Marie-Laure m'a taggé.
500 euros en poche ; 500 secondes, 8 minutes 20 devant moi.
J'ai confiance en ma douce moitié, ma famille et mes amis ; mes enfants seront à l'abri du besoin quoi qu'il m'arrive. Mais j'aime l'idée de leur donner, simplement. J'étalerais les petits bonheurs pour ceux qui restent en planquant des billets un peu partout dans la maison, au hasard. Rapidement, tout de même, pour prendre le temps d'un dernier câlin familial.
Ou si je m'en remettais au hasard? Je pourrais glisser les billets dans mon portefeuille, vidé de mes papiers, et balancer le tout le plus loin possible par la fenêtre, dans la rue, n'importe où. Quelqu'un le trouvera sûrement... tout à l'heure, dans deux jours, dans six mois, dans dix ans, jamais. Ce serait mon ultime battement d'ailes de papillon. Mon dernier tsunami, en secret.
On pourrait aussi s'asseoir en famille autour de la table et gribouiller le plus possible de biftons. Faire des fausses moustaches au monsieur, rajouter des zéros, faire des avions, des cocottes... Parce qu'avec moins de 500 secondes à tirer, on s'en fout de l'argent, on a le droit au n'importe quoi.
Un vieux proverbe dit: Il faut prendre le temps comme il vient, les gens pour ce qu'ils sont et l'argent pour ce qu'il vaut. Dans ce cas c'est le temps et les gens qui comptent ; l'argent ne vaut plus rien.
Trois petits tags pour prolonger cette interminable chaîne: Passage, Jigé et Spaulding...
Aurélien
C'est la question de la chaîne sur laquelle Marie-Laure m'a taggé.
500 euros en poche ; 500 secondes, 8 minutes 20 devant moi.
J'ai confiance en ma douce moitié, ma famille et mes amis ; mes enfants seront à l'abri du besoin quoi qu'il m'arrive. Mais j'aime l'idée de leur donner, simplement. J'étalerais les petits bonheurs pour ceux qui restent en planquant des billets un peu partout dans la maison, au hasard. Rapidement, tout de même, pour prendre le temps d'un dernier câlin familial.
Ou si je m'en remettais au hasard? Je pourrais glisser les billets dans mon portefeuille, vidé de mes papiers, et balancer le tout le plus loin possible par la fenêtre, dans la rue, n'importe où. Quelqu'un le trouvera sûrement... tout à l'heure, dans deux jours, dans six mois, dans dix ans, jamais. Ce serait mon ultime battement d'ailes de papillon. Mon dernier tsunami, en secret.
On pourrait aussi s'asseoir en famille autour de la table et gribouiller le plus possible de biftons. Faire des fausses moustaches au monsieur, rajouter des zéros, faire des avions, des cocottes... Parce qu'avec moins de 500 secondes à tirer, on s'en fout de l'argent, on a le droit au n'importe quoi.
Un vieux proverbe dit: Il faut prendre le temps comme il vient, les gens pour ce qu'ils sont et l'argent pour ce qu'il vaut. Dans ce cas c'est le temps et les gens qui comptent ; l'argent ne vaut plus rien.
Trois petits tags pour prolonger cette interminable chaîne: Passage, Jigé et Spaulding...
Aurélien
2 commentaires:
Mission accomplie...
L'argent, juste pour ce qu'il permet...
Françoise Blanche
Je trouve votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site !
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