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Les cinq membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies (USA, Russie, Chine, Royaume-Uni & France) ainsi que l'Allemagne ont une nouvelle fois menacé l'Iran de sanctions s'il n'apportait pas de réponse claire et positive à leurs plus récentes propositions visant à désengager Téhéran dans son programme nucléaire civil. Selon cet article du Monde, un quatrième train de sanctions serait donc sur le point d'être appliqué.
Cela fait déjà 6ans ans que ces négociations sont engagées. Je me souviens des débats sur le sujet entre John Kerry et George W. Bush lors des élections présidentielles américaines de 2004. À l'écoute des médias ces quatre dernières années, on a la nette impression d'un statut quo total entre l'Occident qui veut, officiellement, à tout prix éviter que l'Iran se dote de l'arme nucléaire et l'Iran qui jure que ses ambitions ne concernent que l'énergie civile.
Vu de France ou du Canada, deux pays occidentaux proches des USA sur le sujet, l'Iran est largement vu comme une dictature islamiste qui arme les terroristes en Irak, sapant l'effort de paix américain, et dont le tyran aurait juré de "rayer Israël de la carte". C'est le genre de sujet sur lesquels nous devons, nous citoyens, être particulièrement attentifs à toute tentative de désinformation.
Je tiens donc à diffuser ici une information à laquelle les médias français auront très peu fait écho ; à ma connaissance le journal La Tribune est le seul en France à en avoir parlé sur son site. Lors d'une conférence internationale tenue à Téhéran le 30 juillet 2008, près de 115 pays ont apporté leur soutient à l'Iran dans son projet d'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins civiles.
Cette conférence réunissait les pays membres du Mouvement des Pays Non-alignés. Cette organisation regroupe les deux-tiers des pays membres de l'ONU et 55% de la population mondiale. Parmi ses membres l'Inde, l'Afrique du Sud, l'Algérie ou encore l'Indonésie. Le Brésil y siège régulièrement en tant qu'observateur. Leur but? Assurer : « l'indépendance nationale, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité des pays non alignés dans leur lutte contre l'impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, la ségrégation, le racisme, le sionisme, et toute forme d'agression étrangère, d'occupation, de domination, d'interférence ou d'hégémonie de la part de grandes puissances ou de blocs politiques ».
Manifestement leur message n'a pas été entendu. De là à penser que ce qui se joue dans ces interminables négociations n'est pas la "simple" accession de l'Iran à l'arme nucléaire, ni même la prolifération de telles armes, mais une guerre stratégique concernant l'indépendance énergétique des pays en voie de développement vis à vis des grandes puissances, il n'y a qu'un pas.
Aurélien
Cela fait déjà 6ans ans que ces négociations sont engagées. Je me souviens des débats sur le sujet entre John Kerry et George W. Bush lors des élections présidentielles américaines de 2004. À l'écoute des médias ces quatre dernières années, on a la nette impression d'un statut quo total entre l'Occident qui veut, officiellement, à tout prix éviter que l'Iran se dote de l'arme nucléaire et l'Iran qui jure que ses ambitions ne concernent que l'énergie civile.
Vu de France ou du Canada, deux pays occidentaux proches des USA sur le sujet, l'Iran est largement vu comme une dictature islamiste qui arme les terroristes en Irak, sapant l'effort de paix américain, et dont le tyran aurait juré de "rayer Israël de la carte". C'est le genre de sujet sur lesquels nous devons, nous citoyens, être particulièrement attentifs à toute tentative de désinformation.
Je tiens donc à diffuser ici une information à laquelle les médias français auront très peu fait écho ; à ma connaissance le journal La Tribune est le seul en France à en avoir parlé sur son site. Lors d'une conférence internationale tenue à Téhéran le 30 juillet 2008, près de 115 pays ont apporté leur soutient à l'Iran dans son projet d'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins civiles.
Cette conférence réunissait les pays membres du Mouvement des Pays Non-alignés. Cette organisation regroupe les deux-tiers des pays membres de l'ONU et 55% de la population mondiale. Parmi ses membres l'Inde, l'Afrique du Sud, l'Algérie ou encore l'Indonésie. Le Brésil y siège régulièrement en tant qu'observateur. Leur but? Assurer : « l'indépendance nationale, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité des pays non alignés dans leur lutte contre l'impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, la ségrégation, le racisme, le sionisme, et toute forme d'agression étrangère, d'occupation, de domination, d'interférence ou d'hégémonie de la part de grandes puissances ou de blocs politiques ».
Manifestement leur message n'a pas été entendu. De là à penser que ce qui se joue dans ces interminables négociations n'est pas la "simple" accession de l'Iran à l'arme nucléaire, ni même la prolifération de telles armes, mais une guerre stratégique concernant l'indépendance énergétique des pays en voie de développement vis à vis des grandes puissances, il n'y a qu'un pas.
Aurélien
1 commentaires:
je passe en coup de vent pour te souhaité une bonne fin de journée gros bisous
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